CUBA ET SON SYSTEME SANITAIRE

 

POURQUOI ETUDIER LE SYSTEME SANITAIRE CUBAIN ?

De nombreuses raisons nous ont conduit à choisir Cuba comme destination pour notre voyage d’étude. Elles tiennent d’abord à la spécificité du système sanitaire, entièrement articulé autour de la notion de santé publique, ensuite à l’intérêt de développer des actions de coopération avec ce pays dans le domaine hospitalier. 

 

Une médecine et un système sanitaire au rayonnement mondial avec une prise en charge médicale de la population de bon niveau (chiffres 1996):

. 1 ,9 médecins pour 1000 habitants

. Espérance de vie : 76,1 ans

. Mortalité infantile : 8 pour 1000

. 270 hôpitaux pour un total de 66 117 lits, soit 6 lits pour 1000 habitants

. 423 polycliniques

. 11 instituts à l’origine d’une recherche réputée dans le monde.

Le système de santé cubain bénéficie d'un rayonnement mondial , en particulier auprès des pays en voie de développement en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Grand nombre d’étudiants de ces pays en formation à Cuba.

La primauté des soins de santé primaire et de la médecine préventive

. Sectorisation de la population : chaque secteur est pris en charge par une équipe médicale.

. Premier échelon de prise en charge des soins : les centres de santé et les dispensaires polyvalents (appelés polycliniques). Le recours aux hôpitaux n’a lieu qu’en deuxième intention.

. Importance de la médecine préventive : programmes d’éducation à la santé (hygiène, maladies infectieuses, cigarettes…)

. Mise en place du système du médecin référent (« médecin de famille ») à partir de 1983

Un système hospitalier spécifique :

. Les hôpitaux sont rattachés à l’échelon régional.

. Forte planification central des capacités hospitalières en fonction des besoins de la population (répartition villes / campagnes).

. Les hôpitaux sont dirigés dans le plupart des cas par des médecins (sous le contrôle des directeurs de la santé publique de la juridiction), assistés par un gestionnaire non médical.

. Existence d’une école de la santé publique à La Havane, chargée de la formation des cadres hospitaliers.

. La primauté accordée aux soins ambulatoires a limité le développement des structures hospitalières lourdes ainsi que le nombre d’hospitalisations rapporté à la population.

L’émergence d’un « tourisme médical »

. Un nombre croissant de patients étrangers vient se faire soigner à Cuba, attirés par la performance du système sanitaire.

. Emergence d’un “tourisme médical” que les autorités cherchent à développer pour contrebalancer financièrement les déficits du système de santé publique.

. Création en janvier 1997 d’un organisme particulier, Servimed.

. Risque d’une médecine à deux vitesses : médecine au rabais et utilisation comme cobaye pour les Cubains, médecine de pointe pour les étrangers.

. Ce tourisme médical représente 5 % du budget de la santé, soit 28 MF / an.

D’importantes difficultés liées à la situation de pénurie économique et qui justifient des actions de coopération :

. Manque de médicaments (déficit de devises, blocus américain…), salaires des personnels hospitaliers insuffisants, manque de matériels…

. Cuba reçoit et offre une coopération en matière de santé sur le plan bilatéral, et bénéficie de l’appui d’organismes internationaux.

. Coopération française dans le domaine hospitalier encore embryonnaire, mais volonté de développement.

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